Suivant Actes 16.29-31, lorsqu'on croit au Seigneur Jésus-Christ, Est-on sauvé avec sa famille ?
Je vous propose 3 réflexions sur ce sujet:
1) La conversion du chef de famille à une religion entraînait à l'époque (parfois encore aujourd'hui) automatiquement la conversion de la maisonnée (les habitants de la maison, famille et serviteurs) à sa suite.
2) La Parole a été annoncée à toute la «maisonnée» dans un premier temps (verset 32). Paul ne s'est donc pas contenté de parler uniquement au chef de famille comme si c'était suffisant. De plus, tous se sont réjouis d'avoir cru (verset 34), il n'y a donc pas eu une attitude passive du reste de la maisonnée.
3) Le salut est toujours individuel dans le NT. «Quiconque» (Jn 3.16), «Celui qui écoute ma Parole et croit...» (Jn 5.24), «Le juste vivra par la foi» (Rm 1.17) pour ne donner que quelques exemples. L'AT souligne aussi la responsabilité individuelle du pécheur (dans Ezéchiel 18, par exemple).
J'en arrive à 3 conclusions:
1) Le livre des Actes ne donne pas forcément des principes généraux, mais il montre comment Dieu a agi, sans que cela soit toujours sa manière habituelle de faire (parfois c'est le cas, parfois non). Ce texte entre clairement dans la catégorie des textes qui sont donnés comme exemple, mais qui ne nous enseigne pas que lorsqu'un membre de la famille se convertit, tous se convertissent. Au contraire, Jésus a mis en garde contre des divisions possibles au sein des familles, à cause de lui (Mt 10.35-36).
2) Paul a peut-être eu une révélation spéciale pour assurer au geôlier que sa famille suivrait. Il soulignait peut-être que non seulement la famille allait adopter les croyances du chef de famille, comme à l'époque, mais que ce serait finalement une adhésion véritable, comme le montre la suite du texte.
3) Lorsqu'il y a une personne incroyante dans le couple, le croyant est invité à prier pour le conjoint incroyant et à essayer de la gagner par son attitude (1 Co 7.16 ; 1 P 3.1-3). Il n'y a aucune assurance, mais une possibilité offerte de témoigner au quotidien de la réalité et de la profondeur de sa foi (avec l'aide de Dieu). Et c'est encourageant.
⚠️ Mais il n'y a aucune garantie, ni dans un sens ni dans l'autre. Personne ne peut se convertir pour son conjoint ou ses enfants. Le salut est individuel.
👉 La troisième conclusion paraît plus plausible.
1) La conversion du chef de famille à une religion entraînait à l'époque (parfois encore aujourd'hui) automatiquement la conversion de la maisonnée (les habitants de la maison, famille et serviteurs) à sa suite.
2) La Parole a été annoncée à toute la «maisonnée» dans un premier temps (verset 32). Paul ne s'est donc pas contenté de parler uniquement au chef de famille comme si c'était suffisant. De plus, tous se sont réjouis d'avoir cru (verset 34), il n'y a donc pas eu une attitude passive du reste de la maisonnée.
3) Le salut est toujours individuel dans le NT. «Quiconque» (Jn 3.16), «Celui qui écoute ma Parole et croit...» (Jn 5.24), «Le juste vivra par la foi» (Rm 1.17) pour ne donner que quelques exemples. L'AT souligne aussi la responsabilité individuelle du pécheur (dans Ezéchiel 18, par exemple).
J'en arrive à 3 conclusions:
1) Le livre des Actes ne donne pas forcément des principes généraux, mais il montre comment Dieu a agi, sans que cela soit toujours sa manière habituelle de faire (parfois c'est le cas, parfois non). Ce texte entre clairement dans la catégorie des textes qui sont donnés comme exemple, mais qui ne nous enseigne pas que lorsqu'un membre de la famille se convertit, tous se convertissent. Au contraire, Jésus a mis en garde contre des divisions possibles au sein des familles, à cause de lui (Mt 10.35-36).
2) Paul a peut-être eu une révélation spéciale pour assurer au geôlier que sa famille suivrait. Il soulignait peut-être que non seulement la famille allait adopter les croyances du chef de famille, comme à l'époque, mais que ce serait finalement une adhésion véritable, comme le montre la suite du texte.
3) Lorsqu'il y a une personne incroyante dans le couple, le croyant est invité à prier pour le conjoint incroyant et à essayer de la gagner par son attitude (1 Co 7.16 ; 1 P 3.1-3). Il n'y a aucune assurance, mais une possibilité offerte de témoigner au quotidien de la réalité et de la profondeur de sa foi (avec l'aide de Dieu). Et c'est encourageant.
⚠️ Mais il n'y a aucune garantie, ni dans un sens ni dans l'autre. Personne ne peut se convertir pour son conjoint ou ses enfants. Le salut est individuel.
👉 La troisième conclusion paraît plus plausible.
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Admin. Merlin Diasivi